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abbaye de chéhery - Page 2

  • Si l'Abbaye m'était contée...

    Samedi 22 octobre 2022, découverte nocturne des histoires secrètes de l'abbaye de Chatel-Chéhéry.

    Pour la première fois, dans une atmosphère féérique en nocturne, venez découvrir les histoires secrètes de l'Abbaye...

    Loin de la Sologne d'Alain-Fournier, mais au "Pays où l'on n'arrive jamais", celui d'André Dhôtel, va renaître la fête d'un domaine mystérieux, où les hautes pièces du dix huitième siècles, uniquement éclairées à la bougie, laisseront leurs places aux ombres anciennes et à toutes les fantasmagories; où peut-être "marcheront sur la pointe des pieds, comme soulevés par les élastiques de leurs pantalons, des enfants à haut-de-forme cintré ; où passera la caravane des poneys enrubannés"

    • Samedi 22 octobre 2022
    • Deux départs : 19h et 21h30
    • Réservation obligatoire, nombre de places limitées
    • Prix 12€, gratuit pour les moins de 10ans
    • Petite restauration sur place (non-incluse)
    • Venez couverts !

    Pour réserver, cliquez ci-dessous !

     

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  • Shakespeare, par une belle nuit d'été.

    Bien sûr, il y avait le cadre, l'abbaye de Chéhéry avec ses bâtiments imposants et son parc arboré. Bien sûr, il y avait cette belle nuit d'été, avec une température très agréable et un ciel dégagé. Mais il y avait surtout les comédiens de l'association Bronca venus jouer "le songe d'une nuit d'été" dans le cadre du festival chéri 2022.

    Le spectacle s'est joué à guichets fermés, heureusement que la pelouse du parc a permis d'augmenter le nombre de places disponibles.

    La pièce de Shakespeare fait intervenir de nombreux personnages, dans une ambiance qui tient du conte de fées et de la tragédie grecque. La mise en scène, le décor naturel et le jeu des acteurs (sans oublier l'éclairage,les costumes et le maquillage) ont rendu cette double inspiration. Les spectateurs ont été emportés dans ce monde onirique de la nuit, avant de revenir au dernier acte à une scène de comédie pure, avec du théâtre (raté) dans la pièce de théâtre (réussie).

    Ce n'était pas un petit défi que de mettre en scène une telle pièce dans de telles conditions. On peut dire que tous les ingrédients se sont parfaitement complétés pour faire de cette représentation un succès remarquable.

    La pièce a été suivie d'un bal qui s'est prolongé tard dans la nuit.

    Auparavant, le festival Chéri avait proposé des parcours dans le parc, au cours desquels les spectateurs pouvaient découvrir des formes courtes : contes, chant, musique, ou performance artistique.

    Au total, cette journée aura été un plein succès, et aura permis de (re)découvrir ce site, avec une avancée des travaux de restauration qui font espérer une utilisation de bâtiments de l'abbaye dans un avenir proche.

    Ci-dessous, quelques photos de cette journée.

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  • L'Abbaye de Chéhéry : une histoire de familles.

    C'est à l’initiative de l'Association de Sauvegarde du Patrimoine Vouzinois (ASPV) qu'une visite de l'Abbaye de Chéhéry était organisée samedi dernier. Ce bâtiment a traversé l'histoire depuis le XIIe siècle, avec des destructions et reconstructions multiples. Il fait actuellement l'objet d'un gros travail de restauration, dont les visiteurs du jour ont pu mesurer l'ampleur, et admirer les premiers résultats.

    La grande famille des abbayes cisterciennes.

    L'abbaye de Chéhéry est considérée comme une arrière-petite-fille de Clairvaux. Voici sa généalogie reprise du site de l'abbaye.

    " Saint Robert de Molesmes s’est établi à la fin du XIe siècle dans la forêt de Citeaux (cistercium) et ses successeurs avaient donné une charte à la nouvelle congrégation cistercienne, charte dite de Charité ou Pacte d’Amour. Devant l’affluence des pénitents, la congrégation avait dû fonder des Abbayes « filles » : la Ferté, Pontigny, Clairvaux et Morimond.

    Bientôt, la renommée de Citeaux fut supplantée par celle de Clairveaux, sur laquelle rejaillit la gloire de son premier abbé, Saint 461844_663421.jpegBernard ( représenté ci-contre). A sa mort, l’abbaye comptait 700 religieux, sa filiation s’élevait à 167 couvents, et les Cisterciens étaient communément appelés Bernardins. Fille de Clairveaux, l’abbaye de Trois-Fontaines (Marne) avait elle-même essaimé et repris en 1127 la direction de l’Abbaye de Lachalade, couvent qui périclitait deux ans seulement après sa fondation par l’évêque de Verdun. Sous l’œil bienveillant de Saint Bernard, Lachalade va développer un domaine agricole considérable dans la vallée de la Biesmes (région de l’Argonne), grâce notamment aux riches chevaliers quittant la vie séculière pour rejoindre l’Abbaye, la dotant au passage de leurs importantes richesses.

    En 1147, on compte près de 300 moines à Lachalade, occupés à défricher des forêts jusque-là inaccessibles, sous l’autorité de l’Abbé Gontier. C’est à cette date que les frères de l’église Notre-Dame de Reims font don de la terre de Chéhéry qu’ils possédaient de longue date « au seigneur Gontier, abbé de Lachalade et à ses frères servant pieusement Dieu en ce lieu sous la règle de Saint-Benoit […] pour y construire une abbaye de son ordre ». L’abbaye de Chéhéry est née. Quelque quarante ans plus tard, en 1189, elle sera rattachée directement à Trois-Fontaines (dont elle était déjà la « petite-fille »).

    Une grande famille relève le défit.

    En 2019, le «château» et ses hectares de terrain sont rachetés par Charles du Jeu, et Guillaume Ull, architecte du patrimoine. Ils entament des travaux d'urgence dans un bâtiment qui le nécessitait, stoppant les infiltrations d'eau, mais souhaitent rénover davantage, relancer une production de légumes, de fruits et de miel et ouvrir le site au public. (source Wikipédia).

    Pour cela, ils s'appuient sur une association, les amis de l'abbaye de Chéhéry. Les bénévoles forment une grande famille, et donnent de leur temps pour aider à la rénovation de la demeure. Ils s'investissent également dans la réalisation de journées artistiques, qui permettent à un large public de découvrir le site.

    Le but est aussi de recréer l'activité économique autour de l'abbaye, avec en particulier un jardin et sa serre, des vignes replantées sur les coteaux voisins, et des ateliers dans les bâtiments rénovés.

    Sous la conduite de Guillaume Ull, les visiteurs de la journée ont pu avoir une idée du résultat visé, avec, de la part des propriétaires, une recherche précise des traces de l'aménagement d'origine. Il reste heureusement beaucoup d'éléments d'époque, qui permettront de reconstituer au mieux les différentes pièces. L'escalier menant aux étages demandant une restauration importante , seul le rez-de-chaussée est accessible aux visiteurs pour le moment. Ce niveau ressemble plus à une demeure seigneuriale qu'à une abbaye, avec les salons d'apparat et le logement du prieur. Les cellules des moines, plus austères, sont situées à l'étage.

    Preuve de l'utilisation multiple du bâtiment, des traces de l'utilisation en tant qu'hôpital par les troupes allemandes pendant la guerre sont encore visibles dans un salon.

    En fin de visite, un don au nom de l'ASPV a été remis au propriétaire, contribution à la poursuite de l’œuvre entreprise.

    L'averse passée, les visiteurs ont pu découvrir l'extérieur des bâtiments, avant de regagner Vouziers.

    Voici quelques clichés de cette visite patrimoniale.

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